Abir arriva en pleine nuit, dans sa tenue de cuire noire qui l'aidait à se camoufler dans les ténèbres de la nouvelle lune. Elle avait choisit cette nuit sans lune pour s'introduire dans l'institut d'art spirituelle car il n’y avait aucune lumière pour la dévoiler et qu’elle était habituée aux ténèbres. La bountô s’avança au plus près possible des murs de l’immense bâtiment et observa : peu de lumière filtrait par les fenêtres et l’une d’elle était même ouverte alors qu’il y faisait noir. C’était la chance de la « jeune » femme…
Abir fit alors appelle à sa compagne licorne ailée qui pourrait l’amener à la hauteur de la fenêtre au 2ème étage. Ce que fit Aryline. Abir était debout, gardant son équilibre sur le dos de sa compagne alors que celle-ci battait des ailes pour s’élever jusqu’à cette entrée. La bountô sauta par cette ouverture dès qu’elle put et atterrit dans une pièce sombre avec agilité, faisant un minimum de bruit. Abir avait penser à prendre des chaussures auxquelles elle avait rembourré les semelles pour obtenir une chaussures amortissant les bruits. La bountô demanda ensuite à Aryline de rester à proximiter pour la récupérer le plus vite possible quand elle aurait les documents. Elle jeta alors un regard circulaire autour d’elle : elle se trouvait dans une sorte de salle d’archives. Abir se glissa jusqu’à l’unique porte de la pièce sous laquelle filtrait un raie de lumière et écouta. Aucun bruit ne se faisait entendre dans le couloir derrière la porte. Posant sa main sur la poignée, la bountô appuya lentement pour ne pas faire claquer la serrure d’un coup et ainsi éviter de faire du bruit. Elle tira ensuite la porte doucement, redoutant que celle-ci ne grince à n’importe qu’elle moment. Par chance les charnières semblaient huilées et la porte ne fit pas de bruit. Abir sortit dans le couloir , fermant la porte de la même manière que pour l’ouvrir, et se mit à avancer en se glissant au maximum dans les ombres pour atteindre l’escalier. Elle savait que le bureau du directeur était au tout dernier étage et qu’il lui faudrait encore en gravir 4. La bountô ne se laissa pas découragée et arriva au pallier de l’escalier. Elle regarda vers le haut, par dessus la rambarde : aucune lumière ne se présentait dans l’escalier mais aux étages supérieurs il y en avait…
Abir gravit les première marche doucement, puis, n’entendant aucun bruit elle prit plus de risque et se mit à les gravir rapidement, seule le bruit de froissement de vêtement l’accompagnait. Elle se trouvait presque au troisième étage lorsque la soudaine lumière des escaliers s’alluma. Abir garda son sang froid et entendit des voix au dessus, descendant du 4ème étage. Elle se précipita alors en essayant de faire un minimum de bruit vers le troisième étage et s’engouffra dans un couloir éclairé puis par la première porte qu’elle trouva. Toutes ces actions avaient été réalisées dans un silence presque parfait. La bountô découvrit alors qu’elle était entrée dans un bureau éclairé et dos à elle, un homme semblait écrire. Il ne pris pas la peine de se retourné et dit :
« Vous avez dix minutes d’avances Mr Kakuto, je suis a vous dans un instant. »
Abir sut en entendant ses paroles qu’elle ne pourrait assommer ou tuer l’homme : quelqu’un d’autre allait arriver dans dix minutes et découvrirait cela. Il fallait qu’elle trouve quelque chose. Elle eut alors une idée et écouta rapidement, les voix dans l’escalier semblaient avoir dépassées le pallier du troisième étage. Abir prit alors sa voix la plus grave possible et dit :
« Désolé je me suis trompé d’étage. Veuillez m’excusez .»
Elle ouvrit alors rapidement la porte et sortit en trombe du bureau, refermant la porte normalement derrière elle, sans la claqué pour ne pas attirer l’attention. là elle se mit à courir rapidement vers l’escalier et recommença son ascension. Lorsque l’homme vérifierai qui était la personne qui s’était trompé, il ne verrait personne et croirait sûrement que c’était une des personnes qui descendaient actuellement vers les étages inférieures. La bountô était plutôt fier de son stratagème et continua de monter vers le 4ème palier. La lumière du 4ème pallier semblait avoir été éteinte récemment car la dernière fois qu’Abir avait regardé, elle était allumé. C’était certainement les personnes qui était descendu qui avaient éteint. La voleuse continua alors son ascension et arriva rapidement en haut sans rencontrer d’autres problèmes. Elle était contente d’elle car elle n’avait pas encore déclencher quelque alarme que ce fut. Pourtant cela n’était pas fini…
Abir arriva donc dans le couloir du 6ème étage. Celui-ci était très long et serpentait, présentant maintes et maintes portes. C’est là que la bountô s’arrêta pour consulter rapidement ses ordres de missions pour retrouver l’emplacement du bureau. Evidement celui-ci se trouvait presque au fond du couloir. La bountô se glissa alors d’ombre en ombre pour progresser dans se long couloir. Elle s’arrêta alors : elle se trouvait dans l’obligation de passer devant une porte grande ouverte d’où des voix s’échappaient. C’était là un moment cruciale de sa mission, si elle se faisait repérer maintenant, elle n’aurait pas le temps de courir jusqu’au bureau, prendre les documents et s’enfuir…
Abir sortit alors d’une de ses poches… un petit miroir. Heureusement qu’elle avait pensé à le prendre à la dernière minute. Elle se positionna contre le mur à côté de la porte et baissa pour passer laisser dépasser au niveau du sol le petit miroir. La bountô eut ainsi une vue sur la pièce et elle découvrit 3 hommes et une femmes qui étaient autour d’une table en train de jouer au carte. Seul l’un des hommes étaient fasse à la porte et la femme et un autre homme de profil. Abir ne pouvait passer sans se faire remarquer. Elle rebroussa alors chemin et entra dans la pièces d’avant celle des joueurs. Elle ouvrit la fenêtre et découvrit que celle-ci pouvait s’ouvrir de l’extérieur aussi. Il semblait que c’était le cas dans presque tout les petits bureaux de cette étage. La bountô regarda alors vers le toit et remarqua immédiatement une gouttière qui était accrochée parallèlement au mur. Cela donna une idée à la bountô…
Abir s’accrocha à une pierre légèrement descellée et se hissa jusqu’à la gouttière où elle se pendit par les bras, les jambes dans le vide. Elle glissa alors une mains puis l’autre avançant ainsi doucement vers sa droite. Elle arriva alors à la fenêtre des joueurs et releva les jambes pour ne pas se faire voir de l’intérieur. Ses bras commençaient à lui faire mal et Abir sentait qu’elle ne pourrait pas tenir trop longtemps dans cette position. La bountô accéléra la cadence alors que la douleur l’élançait de plus en plus et que des crampes se formaient. Lorsqu’elle arriva au bureau à gauche de celui des 4 joueurs, elle ouvrit la fenêtre en poussant avec ses pieds et entra dans le bureau, frottant ses bras endoloris. La bountô se trouvait dans un bureau similaire aux deux précédents qu’elle avait vu à cet étage. Elle ouvrit doucement la porte et sortit dans le couloir pour continuer sa recherche. Elle arriva bientôt devant le bureau du directeur et écouta à la porte… Aucun bruits ne filtrait, pas de lumière, il n’y avait donc personne. Abir tenta d’ouvrir la porte mais se retrouva confronter à un sérieux problème : elle était fermée…